Les secrets du Verdon : trésors cachés et aventures inoubliables
Nichées au cœur du Grand Canyon du Verdon, loin de l’affluence des belvédères classiques et des plages bondées, se cachent des merveilles insoupçonnées.
Ces lieux secrets – accessibles seulement aux plus curieux et aventureux – offrent un face-à-face intime avec la nature sauvage du Verdon. Empruntons ensemble des sentiers oubliés pour découvrir panoramas isolés, passages sous roche et refuges de fraîcheur hors du temps.
Chaque étape dévoile un nouveau secret bien gardé, à la fois immersif et enrichi de l’histoire géologique et humaine du canyon.

Belvédère de Rancoumas
Un panorama secret sur le canyon
Ce point de vue isolé se situe au milieu d’une portion des gorges sans route, face aux belvédères de la route des Crêtes. Son accès uniquement pédestre en fait un lieu resté sauvage où l’on ne croise que de rares randonneurs. La récompense est une vue imprenable sur le canyon, embrassant les gorges et leurs falaises vertigineuses, souvent agrémentée du spectacle des vautours et des grimpeurs sur les parois opposées.

Perché en hauteur sur la rive gauche, le belvédère naturel de Rancoumas offre une vue vertigineuse et panoramique sur les gorges – un spectacle grandiose que seuls les randonneurs peuvent mériter. Ce promontoire isolé n’est accessible qu’à pied, au terme d’une marche sportive depuis le village de Rougon (via le GR49 par le pont de Tusset) ou depuis Trigance, ce qui le rend très peu fréquenté.
Une ambiance de bout du monde y règne : le silence n’est troublé que par le sifflement du vent le long des parois et le cri des rapaces. En s’avançant prudemment au bord du vide, le regard plonge 400 mètres plus bas sur le ruban turquoise du Verdon qui serpente entre les falaises.
En face, les parois de l’Escalès se dressent comme une cathédrale de calcaire où l’on peut parfois apercevoir de minuscules silhouettes – des grimpeurs téméraires – et le vol majestueux des vautours fauves réintroduits, planant au-dessus de leur royaume aérien. Au belvédère de Rancoumas, on se sent privilégié, seul au monde face à l’immensité du Grand Canyon : un moment suspendu que peu de visiteurs du Verdon peuvent raconter.
Le Styx et l’Imbut
Au cœur des entrailles du Verdon
Le Styx du Verdon est « un lieu d’exception où le Verdon, d’une couleur émeraude particulière, a creusé un défilé étroit et esthétique ». Juste en aval se trouve l’Imbut, « un lieu de fureur où le Verdon disparaît dans la roche » avant de rejaillir plus loin, constituant l’un des phénomènes géologiques les plus spectaculaires du canyon. Ces merveilles sont accessibles par le sentier aventureux de l’Imbut, réputé comme l’un des plus beaux (et techniques) des gorges du Verdon.

Dans les profondeurs du Grand Canyon, là où les parois se resserrent jusqu’à ne laisser filtrer qu’un filet de ciel, se cache un lieu mythique : le Styx du Verdon. Pour l’atteindre, il faut s’engager sur le sentier de l’Imbut, un chemin escarpé qui s’enfonce au plus intime des gorges depuis la passerelle de l’Estellier (rive gauche). Après une marche sinueuse parmi les rochers et sous les bois, le randonneur débouche soudain dans un couloir minéral étroit où la rivière Verdon prend une teinte émeraude profonde. Ici, le cours d’eau a creusé un véritable défilé souterrain à ciel ouvert, que l’on surnomme le Styx en référence au fleuve mythologique des Enfers.
L’atmosphère y est mystérieuse : le Verdon s’engouffre entre des parois si rapprochées qu’il forme des marmites d’eau turquoise et des cavités sombres. On progresse au ras de l’eau, impressionné par la puissance silencieuse de la rivière. Un peu plus loin, le grondement s’intensifie : c’est l’Imbut (« l’entonnoir » en provençal), point culminant de cette exploration.
À cet endroit, le Verdon disparaît brusquement sous d’énormes blocs de roche, s’engouffrant dans les entrailles de la falaise dans un tumulte assourdissant. Le spectacle est fascinant et intimidant à la fois – un véritable saut dans l’inconnu aquatique.
La fraîcheur humide des lieux et la pénombre apportent une touche d’étrangeté : on se sent minuscule, témoin d’une force géologique à l’œuvre depuis des millénaires. Revenir sur ses pas, quitter le Styx et remonter vers la sortie Vidal ou le point de départ, c’est un peu comme ressortir d’un autre monde, enchanté par ce joyau caché du Verdon.
Tunnels cachés sous la roche
Du Couloir Samson au sentier du Garde-Canal
Le tunnel du Baou (Couloir Samson) fait partie du sentier Blanc-Martel : long de 670 mètres, non éclairé, il mène à la spectaculaire ouverture de la Baume aux Pigeons, « baume au milieu du tunnel du Baou [qui] offre l’une des vues les plus sauvages des Gorges du Verdon »
Par ailleurs, dans les basses gorges, le sentier du garde-canal de Quinson permet de découvrir d’anciens tunnels d’aqueduc. La construction du canal en 1864-1875 fut titanesque : « 10 ans de labeur, 20 km de tunnels creusés [à la main] » pour faire passer l’eau du Verdon. On peut en parcourir une partie aujourd’hui, à la lueur de sa lampe, sur les traces de cette histoire souterraine.

Lumière d’un côté, obscurité de l’autre : c’est l’expérience insolite qui attend ceux qui s’aventurent dans les tunnels secrets du Verdon. Au fond du Couloir Samson – l’étroite porte d’entrée aval du Grand Canyon – une large voûte béante s’ouvre dans la paroi. C’est le Tunnel du Baou, un corridor de pierre long de 670 mètres qui perce la falaise.
Munis d’une lampe, les explorateurs progressent dans le noir, sur l’ancien tracé du sentier Martel, avec pour seuls compagnons le bruit de gouttes d’eau et l’écho de leurs pas. Soudain, à mi-chemin, une lueur vert émeraude surgit à travers une immense “fenêtre” naturelle : c’est la Baume aux Pigeons, une cavité ouverte en balcon sur la gorge. Ce point de vue secret, niché au cœur du tunnel, offre l’une des vues les plus sauvages des Gorges du Verdon
Un tableau saisissant du Verdon en contrebas, entouré de falaises inaccessibles. Après ce spectacle, le tunnel reprend ses droits, menant jusqu’aux Tours de Trescaïre, trois pitons rocheux marquant la fin de l’itinéraire. Ce passage souterrain, creusé dans les années 1920, donne l’impression de voyager à l’intérieur de la montagne, sur les traces des premiers explorateurs du canyon.
En le parcourant, on découvre plusieurs galeries percées dans le roc, vestiges d’un titanesque chantier : entre 1864 et 1875, pas moins de 20 km de tunnels ont été creusés à la poudre et à la pioche pour acheminer l’eau du Verdon jusqu’à Aix-en-Provence. On peut encore traverser l’un de ces tunnels historiques sur ~120 m, courbé et obscur, débouchant par un escalier métallique au cœur d’un vallon sauvage. Ces passages souterrains, aujourd’hui silencieux et partiellement envahis par les chauves-souris, sont autant de secrets bien gardés du Verdon. Ils invitent à une aventure hors du commun, dans l’intimité de la roche, là où la plupart des visiteurs ne s’aventurent jamais.
Grottes de Saint-Maurin
Un sanctuaire troglodyte caché
La réserve naturelle de Saint-Maurin (26 ha) se distingue par ses formations de travertin et ses nombreuses résurgences au pied de la falaise, qui créent une atmosphère de fraîcheur unique. Le site abrite des grottes artificielles ayant servi d’ermitage dès le Haut Moyen Âge. Les aménagements troglodytiques visibles dans plusieurs cavités « confirment l’utilisation du site jusqu’à des époques récentes et ajoutent à la magie du lieu ». L’accès est libre uniquement à pied par des sentiers balisés.

Une cascade pétrifiée ruisselle le long d’une paroi tapissée de végétation luxuriante. Nous sommes à Saint-Maurin, sur la rive droite des gorges, où des sources abondantes jaillissent de la falaise de Barbin en formant des tufières (dépôts de travertin) verdoyantes. Derrière ces cascades de tuf se dissimulent des grottes séculaires, qui furent aménagées par l’homme au fil des âges. En empruntant un discret sentier depuis la route D952 (vers le col de l’Olivier), on accède à ce havre de fraîcheur insoupçonné : un véritable oasis dans la roche, à l’écart de tout regard. Sous l’abri naturel de la falaise, on découvre les grottes troglodytiques de Saint-Maurin, dont les cavités et murets de pierre sèche racontent une histoire millénaire.
L’ambiance est intemporelle : on imagine la vie de ces hommes retranchés ici, priant au son de l’eau qui coule. Aujourd’hui encore, l’endroit conserve une aura mystique. Les mousses tapissent les roches humides, des fougères géantes bordent le sentier, et nul autre bruit que le chant discret de la source ne vient troubler la paix.
Saint-Maurin est un secret bien gardé du Verdon, où nature exubérante et patrimoine caché se rencontrent pour offrir une parenthèse enchantée au randonneur curieux.
Pont de Tusset
Baignade secrète et pierre médiévale
Le pont de Tusset est un vieux pont voûté (première construction au XI<sup>e</sup> siècle, reconstruit plus tard) situé en aval du Couloir Samson.
Ce site, accessible par un sentier facile (GR49), constitue « une promenade idéale pour un moment privilégié au sein du Verdon : un lieu calme et préservé, bien moins fréquenté que les Gorges ». Sur place, la rivière est aisément accessible pour se rafraîchir, et l’environnement est resté sauvage. C’est un petit havre de paix au fond du canyon, à l’abri de l’agitation touristique, qui mérite largement le détour pour qui cherche le Verdon authentique.

Au détour d’un sentier ombragé, après une courte descente de 20 minutes depuis le parking du Couloir Samson, apparaît un charmant pont de pierre en dos d’âne qui enjambe le Verdon. Le pont de Tusset, avec son arche bombée issue du XVIIème siècle, semble tout droit sorti d’un conte. Ici, le Verdon redevient paisible : loin des rapides encaissés, il s’étale en un courant calme autour d’une petite plage de galets blancs. Le lieu est idéal pour une baignade en pleine nature, presque en intimité.
Niché dans un écrin de verdure au fond des gorges, cet accès discret à la rivière offre une eau limpide et fraîche où l’on peut s’immerger en toute tranquillité, à l’écart des foules. Seuls quelques randonneurs et amateurs de canyoning connaissent ce coin secret pour pique-niquer sur les berges ou se reposer à l’ombre des falaises.
Le charme rustique du pont ancien ajoute au dépaysement : en passant dessus, on ressent le poids des siècles et on imagine les bergers d’antan reliant les deux rives.
Ici, le temps semble s’être arrêté. Le chant des oiseaux et le clapotis de l’eau accompagnent les nageurs chanceux. Bien moins fréquenté que les autres secteurs du Verdon, le pont de Tusset est un petit paradis caché, parfait pour goûter au calme absolu du canyon avant de reprendre le sentier du retour (certes raide à la remontée, mais court). En fin de journée, les rayons du soleil couchant dorent la pierre du pont et les parois environnantes – un spectacle d’une sérénité absolue.
Baume aux Pigeons
La fenêtre secrète sur le canyon
La Baume aux Pigeons est une cavité naturelle cachée au fond des gorges, située sur la commune de Rougon (Alpes-de-Haute-Provence). On la trouve à l’extrémité du célèbre sentier Blanc-Martel, juste au début du parcours du Couloir Samson, dans un long tunnel creusé dans la roche appelé tunnel du Baou . Après environ 400 mètres dans ce tunnel obscur (lampe de poche indispensable), une ouverture dans la paroi donne accès à la Baume aux Pigeons.

Depuis cette « baume » (grotte) perchée dans la falaise, on jouit d’un panorama impressionnant sur l’une des sections les plus sauvages des gorges du Verdon. Le regard plonge sur le Verdon en contrebas, avec ses eaux tantôt calmes, tantôt tumultueuses, qui ont creusé le canyon au fil des millénaires. L’ambiance du lieu surprend par son contraste : à l’intérieur, l’air est frais et humide, avec un écho amplifiant le murmure du torrent, alors qu’à l’extérieur la chaleur provençale peut être accablante en été
La Baume aux Pigeons doit sans doute son nom aux nombreux volatiles (pigeons et autres oiseaux) qui viennent s’abriter dans ses anfractuosités.Autrefois, un petit passage permettait de descendre depuis la Baume aux Pigeons jusqu’au bord de la rivière, mais suite à plusieurs accidents cet accès a été interdit – la roche y est extrêmement glissante.
Il n’est donc plus possible pour les randonneurs de rejoindre le Verdon ici. En levant les yeux, on aperçoit parfois la silhouette de quelques aventuriers en combinaison néoprène dans le courant en contrebas : il s’agit de groupes pratiquant la randonnée aquatique dans le couloir Samson, une forme de canyoning facile qui se déroule à l’entrée des gorges
Cette présence humaine raréfiée ajoute encore au caractère sauvage et secret de la Baume aux Pigeons, qui demeure un spot hors des sentiers battus apprécié des connaisseurs.
Île de Costebelle
L’écrin oublié du lac de Sainte-Croix
L’Île de Costebelle est la seule île du lac de Sainte-Croix, ce grand lac artificiel qui marque l’aval des gorges du Verdon. Elle repose face au village des Salles-sur-Verdon, à seulement une centaine de mètres du rivage (la distance varie légèrement selon le niveau de l’eau). On peut facilement l’atteindre en embarcation légère : pédalo, kayak ou paddle au départ de la plage des Salles permettent de traverser en quelques minutes. Une fois arrivé, on pose pied sur une petite grève et on se retrouve « seul au monde » sur cet îlot verdoyant.

Ce bout de terre offre un panorama à 360° spectaculaire sur le lac de Sainte-Croix et les collines provençales alentours. En faisant le tour de l’île à pied (une courte promenade en sous-bois), on découvre des points de vue uniques sur le village des Salles et sur l’immensité bleue du lac. Le décor a un petit air d’aventure : avec sa végétation dense et ses plages isolées, Costebelle évoque un paysage de Robinson Crusoé en plein Verdon . C’est un lieu idéal pour une pause détente loin de l’agitation des berges touristiques.D’un point de vue historique, l’île de Costebelle est en réalité le sommet d’une ancienne colline. Avant la mise en eau du barrage de Sainte-Croix, elle dominait le vieux village des Salles et la vallée du Verdon. En 1974, lors de la création du lac, tout le vallon a été englouti sous les eaux à l’exception de cette cime qui est restée émergée.
Costebelle constitue ainsi le seul sommet rescapé de l’ancien relief, émergeant aujourd’hui comme une île – le village des Salles a, lui, été reconstruit plus haut, sur la rive opposée. Il est émouvant de penser que sous les eaux, 35 mètres plus bas environ, gisent les traces de l’ancien village englouti.
Malgré sa petite taille (quelques hectares tout au plus), l’îlot abrite une biodiversité intéressante. La végétation y est du même type que sur les rives du lac : on y trouve des chênes verts, des pins d’Alep, du thym et d’autres arbustes de la garrigue adaptés au climat méditerranéen. Autrefois, Costebelle était même couverte de chênes truffiers, aujourd’hui disparus.
Ce couvert boisé et la tranquillité des lieux offrent un refuge à de nombreux oiseaux (hérons, mouettes, canards sauvages de passage), ainsi qu’à de petits reptiles et mammifères qui profitent de l’absence de dérangement humain. À noter que pour préserver cet écosystème, il est officiellement interdit d’accoster sur l’île : les visiteurs sont invités à en faire le tour en bateau sans débarquer.
En pratique, nombre de kayakistes font une courte halte sur la plage, mais il convient de respecter la propreté et la quiétude de ce petit paradis sauvage.
Le Baou Béni
Le sanctuaire caché du Verdon
Au cœur des Gorges du Verdon, dans l’une des sections les plus inaccessibles et sauvages du canyon, se trouve un lieu méconnu et fascinant : le Baou Béni. Son nom provençal signifie « rocher béni », une appellation qui évoque à la fois son mystère et la puissance naturelle qui l’entoure. Ici, le Verdon s’engouffre dans un goulet étroit où les parois se resserrent, créant un passage secret où seuls les randonneurs les plus téméraires osent s’aventurer. Loin des sentiers touristiques, cette enclave minérale, où la rivière disparaît parfois sous d’immenses blocs rocheux, offre un spectacle grandiose et une atmosphère mystique. Ceux qui parviennent jusqu’au Baou Béni découvrent un sanctuaire naturel où règne un silence solennel, troublé uniquement par le grondement de l’eau et l’écho des falaises imposantes. Un véritable trésor caché du Verdon, réservé aux explorateurs en quête d’absolu.

Le Baou Béni est un lieu secret niché au cœur des gorges du Verdon, dans la portion la plus encaissée et inaccessible du canyon. Le terme provençal baou béni signifie littéralement « rocher béni » ou « grotte bénie ». Il désigne ici un étroit passage où la rivière du Verdon s’engouffre entre des falaises presque jointives. Cet endroit se situe en aval du célèbre « Imbut » – le point où le Verdon disparaît sous un amas de rochers – et marque la fin du sentier de l’Imbut (un des itinéraires de randonnée les plus difficiles des gorges).
Pour s’y rendre, il faut partir du côté d’Aiguines (Var) et descendre au fond du canyon par le sentier de l’Imbut, puis continuer au-delà de l’Imbut lui-même en longeant la rivière jusqu’à l’étroit du Baou Béni. Ce tronçon final n’est pas balisé officiellement et comporte des passages d’escalade dans un chaos de blocs rocheux.
Seuls les randonneurs aguerris osent s’y aventurer, ce qui explique que le Baou Béni demeure un lieu préservé et quasiment vierge de fréquentation.Arriver au Baou Béni, c’est pénétrer dans un monde minéral insoupçonné. La gorge ne fait ici qu’une douzaine de mètres de large à peine entre les deux parois, qui s’élèvent à pic de chaque côté sur des centaines de mètres de haut. C’est un étranglement encore plus resserré que le célèbre Styx en amont, ce qui oblige même les canyonistes à contourner ce passage par la terre ferme.
Dans ce couloir sombre, le Verdon coule en bouillonnant et disparaît même par moments sous des blocs, formant des plages et des vasques cachées. L’endroit reçoit peu de lumière directe du soleil, créant un microclimat frais et humide où l’on peut voir des mousses et des fougères tapisser les rochers proches de l’eau. Quelques arbustes téméraires parviennent à pousser dans les fissures des falaises, image saisissante de la vie s’accrochant au roc nu. Le silence est seulement troublé par le grondement de la rivière, ce qui confère au Baou Béni une atmosphère mystique et intemporelle.Ce lieu porte bien son nom de « béni » tant on s’y sent privilégié une fois qu’on l’a atteint.
D’ailleurs, l’expédition historique d’Édouard-Alfred Martel en 1905 dut elle-même affronter le Baou Béni lors de la première exploration des gorges : après avoir campé à l’Imbut, Martel et ses hommes reprirent leur progression le 13 août en direction du Baou Béni, mais durent faire face au redoutable chaos de l’Imbut et à des obstacles extrêmes dans le canyon.
La légende raconte que Martel envisagea même un instant de renoncer devant la difficulté, avant de finalement continuer sur l’encouragement de ses compagnons. Aujourd’hui encore, le Baou Béni représente le bout de l’aventure : au-delà, il n’y a plus de sentier praticable et il faut faire demi-tour, à moins de poursuivre en nageant dans le Verdon.
Peu de randonneurs atteignent ce sanctuaire naturel, ce qui renforce son aura mystérieuse. Ceux qui ont la chance d’y pénétrer décrivent souvent un sentiment d’accomplissement unique et d’émerveillement, face à la puissance de la nature et à la beauté brute de ce coin caché du Verdon.

L’aventure vous attend, la Villa OVerdon en éclaireur
Après avoir parcouru ces itinéraires secrets et ces expériences hors du commun, vous aurez sans doute envie de prolonger l’aventure. Bonne nouvelle : la Villa OVerdon, située à Aiguines aux portes du canyon et du lac de Sainte-Croix, est le camp de base idéal pour explorer tous ces trésors cachés. Cette villa de charme, perchée sur les hauteurs, offre une vue panoramique sur le lac et un accès rapide aux départs des sentiers évoqués. Imaginez-vous au petit matin, quittant la Villa OVerdon pour emprunter un chemin secret vers un belvédère isolé, puis rentrant le soir profiter d’un coucher de soleil depuis la terrasse, revivant les émotions de la journée autour d’un bon repas.
L’emplacement privilégié de la villa vous permet de rayonner facilement dans tout le Verdon et de partir à la découverte de ses coins les plus secrets sans contrainte.
Envie de vivre l’expérience ? N’attendez plus : les secrets du Verdon n’attendent que vous. Préparez vos chaussures de marche, votre esprit d’aventure et réservez votre séjour à la Villa OVerdon pour partir sur la trace de ces merveilles cachées. Frissons, émerveillement et souvenirs impérissables seront au rendez-vous – le Verdon confidentiel vous ouvre grand ses portes, à vous de l’explorer !
Pour continuer votre lecture et l’exploration des Gorges du Verdon
Après cette journée en voiture, découvrez Aiguines, le charmant village au cœur des Gorges, idéal pour une halte pittoresque et des panoramas uniques….
Terminez votre visite par un coucher de soleil magnifique au lac Sainte-Croix, une expérience inoubliable en fin de journée….